L'AUBE A BIRKENAU
20,00€
Auteur(s)
Veil/teboul
Éditeur(s)
Arenes
Genre
HISTOIRE GEO
DISPONIBILITE
Disponible (En stock)
Date de parution
20/11/2019
Format
227.00 x 161.00 mm
Support
Broch?
EAN
9791037500908
Resumé
Description :
« La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n’avaient ni argent ni vêtements à m’offrir, c’est une voisine qui m’a secourue avec une robe et des sous-vêtements. Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation.
Il n’y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n’avaient pas pu emporter.
Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J’y voyais un symbole.
Nous n’avions rien à quoi nous raccrocher. Ma seur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre.
Nous faisions semblant de vouloir continuer. »
« La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n’avaient ni argent ni vêtements à m’offrir, c’est une voisine qui m’a secourue avec une robe et des sous-vêtements. Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation.
Il n’y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n’avaient pas pu emporter.
Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J’y voyais un symbole.
Nous n’avions rien à quoi nous raccrocher. Ma seur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre.
Nous faisions semblant de vouloir continuer. »